mardi 3 novembre 2009

Un gars de Calibre...

Il y avait une fois ...
Un gars, pas amer et ricain
Qui résidait sous France,
Refugiait dans des pins perdus
Et buvait du vin de pisse.


Sa revue préférée est sa Femme Actuelle
Son second bureau est une Marie-Claire
Le teint de sa peau est en arc-en-ciel
Des "beaux yeux" comme couleur de ses yeux
Et sa fermeture est en verre éclair.




Bref, il vit dans un château de sabre
Pignon sur rue, sous les arbres.
Il était tissu d'un vicieux canton
De trait coton et fier de l'hêtre.


Son enfance était tonnante
Du genre con ... pote de gars tôt,
Contre les beaux, teigneux et belliqueux
Il n'adorait guère la messe qui ne rit
Ou les mèches basses d'ironie.


Il adorait son état bourré
En ne voulant pas être un mâle aimé,
Et avait choisi sa belle et toile cirée
Comme compagne de barrière étoilée.



Il ne remettait pas les à faire à deux mains,
Et prenait les boules chaudes de demain
Comme cet avocat à la cour, très vert
Ou tel qu’une partie de jambes en l'air.


Un jour, Il met langes et couettes
Pour monter des sandres,
Car il n'est pas casse couille, ni marrant
Et régale surtout les salades de maison
En nourrissant les malades sans raison.


C'était un fruit de sa mère avec son maire
Et loin des gens de mer de ses pairs
Qui avait des chats sœurs et de sang frère,
Il voulait être un candidat de poche
Et comptait les voix gauche de ses proches.
Et jouait sain taxe sans saints phonies.


Malgré tous ses quartiers ivres
Il n’était pas chiant, il animait chant aussi
Il prônait cent gestes de roue libre,
Le don sans deux mondes en retour
Un bon thé et beaux coups d'humour.


Mi. 2009








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